LE CAFE

Un plaisir, une envie, un besoin vital ?

Nous avons tous une relation différente et complexe avec le café.

D’ailleurs le café en lui-même est une ‘’substance’’ qui contient plus de 1000 molécules ce qui en fait une substance, extrêmement complexe.

Beaucoup d’études ont été réalisées mais avec parfois des contradictions quant à son rôle sur la santé.

Voici ce que j’en retient.

De toutes ces molécules, trois attirent l’attention.

LA CAFEINE

La caféine qui appartient à la famille des alcaloïdes de substances sont à la fois stimulantes, psychotrope, dopante mais qui a forte dose est toxique.

On retrouve des alcaloïdes dans les thés, le chocolat mais aussi dans des médicaments comme dans les anti-douleurs comme la morphine, la codéine, mais aussi dans des drogues tel que la cocaïne.

La caféine est un stimulant psychique et stimule le système nerveux.

A dose raisonnable :

Stimulant le système nerveux, il augmente la vigilance et donc l’attention. Il aide à lutter contre endormissement, somnolence. La caféine va directement agir sur les surrénales en libérant l’adrénaline une hormone du stress permettant la lutte ou la fuite lors d’un stress aigue. Donc une réponse rapide.

A un effet bénéfique sur la cognition, un phénomène complexe dans l’élaboration de la pensée qui met en jeu la mémoire et les fonctions exécutives comme le raisonnement, la planification, la décision…ce qui permet de diminuer le temps de réactions, augmenter la concentration, améliorer l’exécution des tâches, faciliter certains apprentissages, améliorer la mémoire.

Et un avenir prometteur, des chercheurs se sont penchés sur la maladie de Parkinson une maladie dégénérative du cerveau engendrant un déclin de cognition. La caféine agit sur les récepteurs de l’adénosine un neuromodulateur du système nerveux central.

L’adénosine est un neuromodulateur du système nerveux central qui possède des récepteurs spécifiques. Quand l’adénosine se fixe sur ses récepteurs, l’activité nerveuse est ralentie et nous devenons somnolents. L’adénosine facilite donc le sommeil et dilate aussi les vaisseaux sanguins, probablement pour assurer une bonne oxygénation lorsque nous dormons. La caféine est un antagoniste des récepteurs à l’adénosine. Cela veut dire qu’elle se fixe sur les mêmes récepteurs, mais sans réduire l’activité neuronale. Il y a donc moins de récepteurs de disponibles pour le frein naturel qu’est l’adénosine, ce qui mène à une activation des neurones.
L’activation de plusieurs circuits neuronaux par la caféine va aussi amener l’hypophyse à relâcher des hormones qui vont faire produire davantage d’adrénaline aux glandes surrénales. L’adrénaline étant l’hormone de la fuite ou de la lutte, elle va augmenter notre niveau d’attention et donner un pic d’énergie à tout notre organisme. Un effet que les buveurs de café recherchent souvent.
En général, chaque tasse bue est stimulante et la tolérance au café, si elle existe, n’est pas très importante. En revanche, il existe une dépendance physique. Les symptômes du sevrage apparaissent une ou deux journées après l’arrêt de la consommation. Ils sont constitués surtout de maux de tête, de nausées et de somnolence chez environ un individu sur deux.
Enfin, comme la plupart des drogues, la caféine augmente la production de dopamine dans les circuits du plaisir, ce qui contribue à entretenir la dépendance à cette drogue que consomment quotidiennement 90 % des adultes américains.

Améliore les performances physiques : elle accroit l’endurance et la force musculaire

Elle augmenterait la sécrétion d’acide biliaire et diminuerai les calculs biliaires.

Vasodilater et bronchodilatateur, la caféine, à faible dose améliorerai la respiration des asthmatiques.

A une action sur le système digestif : elle serait laxative. La caféine augmenterait la production d’acide gastriques et la production de certaines hormones digestives qui ont une action sur la contraction des muscles des intestins. Ce phénomène s’appelle le complexe moteur migrant.

Des études d’observations (et non des essais cliniques !) corréleraient la consommation de caféine à la protection contre les cancers colorectaux

La caféine à un effet potentialisateur ou inhibiteur de certains médicaments. Elle potentialise les analgésiques de 40%, antalgique et diminue les effets des sédatifs et calmants.

LES POLYPHENOLS SONT DES ANTIOXYDANTS

L’acide chlorogénique un des nombreuses polyphénols est très bien absorbé par la voie intestinale mais dépend du métabolisme du microbiote.

Les polyphénols protègent des maladies cardiovasculaires et jouant sur les facteurs de risques
- Ils luttent contre l’oxydation du cholestérol, Ils diminuent l’obstruction des artères
- Et sur l’hypertension artérielle.

Les polyphénols ont une action sur les troubles métaboliques, le diabète de type 2 et la stéatose hépatique en ayant une action
- La diminution la glycémie La diminution les triglycérides, La diminution la masse adipeuse,
- L’augmentation HDL

Les antioxydants sont indispensables pour protéger nos cellules. Pour comprendre à quoi servent les antioxydants, il faut d’abord comprendre ce que sont les radicaux libres. Les radicaux libres sont des molécules produites naturellement par l’organisme en faible quantité. Mais des facteurs externes obligent notre organisme à fabriquer de plus en plus de radicaux libres augmenter la fabrication de radicaux libres : rayons UV du soleil, pollution, tabac, alcool, stress, mauvaise alimentation, etc.
Lorsqu’ils sont présents en excès, les radicaux libres vont s’attaquer à nos cellules, en particulier à leur membrane et l’ADN. Ils sont ainsi impliqués dans le vieillissement prématuré de la peau, les cancers, les maladies dégénératives (sclérose en plaques, maladie d’Alzheimer, etc.), la cataracte, l’arthrite, ou encore les maladies cardio-vasculaires.
Les antioxydants permettent de lutter contre les méfaits des radicaux libres. On trouve dans l’alimentation

LES INCONVENIENTS

La concentration en polyphénol est inversement proportionnelle aux degrés de torréfactions du café. Pour dégager les aromes du café, on torréfie le café. L’inconvénient de cette chauffe puissante des grains de café est qu’il se produit une réaction de Maillard (c’est une caramélisation que l’on retrouve sur la fameuse croute de pain) libérant une substance l’acrylamide une substance considéré comme cancérigène notamment.

En grande quantité, le café produit l’effet inverser

La caféine stimule le système nerveux et risque de se fait perturber le sommeil augmenter les troubles anxieux…
- La caféine stimule les glandes surrénales et donc la sécrétion des hormones qui entre en action lors de stress qu’il soit aigue ou chronique.
  - L’adrénaline hormone de ‘’lutte ou fuite’’ a une action inhibitrice sur le système immunitaire
  - La caféine est cortison like c’est à dire qu’elle augmente la synthèse du cortisol, l’hormone du stress. Des réactions en cascades se produisent. Stimuler en permane les surrénales s’épuisent ainsi que toutes les hormones qu’elles produisent. C’est comme un compte en banque si vous ne le réalimenter pas à un moment il n’y a plus d’argent. La caféine puisse mais ne recharge pas.

Surstimulation du système cardio vasculaire

Certaines variantes génétiques inhibent ou on activent l’enzyme CYP1A2du foie qui permet de dégrader la caféine ce qui fait que celle-ci reste plus longtemps dans l’organisme et rendant parfois intolérant au café. De plus cette enzyme est aussi responsable de la dégradation des œstrogènes. Une quantité importante de café pourrait contribuer à l’hyperoestrogénie.

La caféine stimule la sécrétion d’histamine des parois gastriques. C’est un médiateur des réactions allergiques qui augmente l’inflammation dans le tube digestif pouvant engendrer des intolérances alimentaires.

La caféine potentialise ou inhibe les effets de certains médicaments. Par exemple potentialise de 40% les analgésiques

Le tanin qui est un antioxydant inhibe l’absorption du fer

Le café est diurétique et participe donc à la perte des minéraux par les reins notamment potassium, magnésium ce qui a deux effets :

Acidifier le terrain car les minéraux participent à maintenir l’organisme dans un pH stable pour un meilleur fonctionnement (car absolument tout est dépend de l’acidité ou pas)
- Il épuise les reins à force de sur stimuler.

Un problème majeur la substance active la caféine est un alcaloïde identique a une drogue. Le café agit comme une drogue Il y a donc des effets d’accoutumance et de sevrage. La molécule de caféine se fixe sur les récepteurs de l’adénosine empêchant son action. L’organisme va fabriquer plus de récepteurs pour arriver à l’effet rechercher ce qui va appeler encore plus de café. C’est le système de récompense.

COMMENT FAIRE LA PART DES CHOSES

TOUT EST UNE QUESTION D’ESUILIBRE ET INDIVIDUALISATION

Pas tous égaux devant l’élimination de la caféine.

Choisir un café
- Le must du café vert bio issu du commerce équitable (car nous n’avons pas développer ni l’écologie ni les emplois dans la production du café et c’est assez problématique). Puis les arabicas qui ont moins de caféine que les robustas. Si vous préférez remplacer par un décaféiné le préférer bio mais il reste un peu de caféine dedans. Pour décaféier le café standard (non bio) on utilise des produits chimiques comme des solvants qui sont cancérigènes !
- 3-4 à tasses par jour équivaut à 400 mg de caféine selon l’agence nationale de la santé
- Le café moulu s’oxyde très vite préférer le faire soit même juste avant

Tout dépend aussi de la santé et du tempérament
- Chez les anémier à éviter le café
Par exemple : les personnes frileuses le café se sera à éviter, en revanche les personnes qui sont de nature ronde et qui n’ont pas de problèmes évoqués plus haut pourront en bénéficier.